Photographie Pascal Lando
Le mâle pèse en moyenne 175 kg, la femelle, plus petite, pèse environ 115 kg.
à travers le monde, et d'éveiller les consciences sur ce problème d'écologie mondial.
Il y a encore quelques années, posséder un animal de compagnie se résumait à avoir un chien ou un chat, éventuellement un lapin, ou un poisson rouge. Désormais, l’heure est à l’exotisme et à l’originalité. Les NAC, comprenez "Nouveaux Animaux de Compagnie", envahissent nos habitations. Certains d’entre eux peuvent pourtant se révéler dangereux. Alors, que leur vaut un tel succès, et quelles sont les dérives de ce phénomène?
Phénomène déjà courant aux Etats-Unis et dans certains pays d’Europe, les nouveaux animaux de compagnie rencontrent maintenant un succès croissant en France par exemple.
Si le chien et le chat ont toujours une place privilégiée dans nos foyers, il faut désormais compter avec les furets, iguanes, mygales, pythons, et autres scorpions qui constituent près de 5% des animaux de compagnie.
Besoin d’évasion, curiosité, envie de se distinguer des autres… les motivations sont nombreuses pour les détenteurs de ces espèces.
Avec l’arrivée de ces nouveaux compagnons, de nouveaux risques pour la santé apparaissent.
Le nombre de zoonoses (maladies de l’animal transmissibles à l’homme) est en constante augmentation. Parmi les quelques-unes déjà signalées on notera la peste, la tuberculose, ou encore la salmonelle.
Les primates sont les principaux incriminés, tandis que les reptiles et autres mygales sont responsables d’une augmentation du nombre d’envenimations.
Car, rappelons-le, nombre de ces nouveaux animaux de compagnie sont dangereux et ne doivent pas être mis entre toutes les mains, au risque de se retrouver relâché en pleine nature, avec les conséquences que l’on peut imaginer.
Mais au-delà des risques sur la santé, ce phénomène alimente le trafic mondial et pose un véritable problème écologique puisqu’il encourage le braconnage et la persécution de certaines espèces. L’enjeu? Un chiffre d’affaire estimé à environ 15 milliards d’euros par an
Selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature, ce sont pas moins de 30.000 primates, 500.000 perroquets, 500.000 poissons d’aquarium et de nombreux reptiles et mammifère qui sont, chaque année, arrachés à leur milieu naturel pour alimenter le marché mondial des nouveaux animaux de compagnie. Selon la même source, moins de 20% de ces animaux atteignent l’âge de 2 ans.
On n’acquiert pas un NAC sur un coup de tête. Il faut avant tout bien connaître l’espèce que l’on souhaite acquérir, se renseigner auprès de spécialistes sur ses besoins et son mode de vie, ses exigences alimentaires, et prendre toutes les précautions nécessaires pour sa propre sécurité, ainsi que pour le bien-être de l’animal. Car il n’est pas rare que ces nouveaux animaux de compagnie soient victimes de maladies n’existant pas dans la nature, provoquées par de mauvaises conditions de captivité.
Comme pour tout autre animal, adopter un NAC c’est avant tout s’assurer d’avoir les moyens, le temps, la place, et les compétences nécessaires pour lui assurer de bonnes conditions de vie.
En Belgique, de nombreux particuliers possèdent illégalement un ou plusieurs spécimens de ces NAC.
Si la commercialisation des animaux dépend de l’autorité fédérale, ce sont les Régions qui gèrent la détention. Ainsi, en Wallonie, la détention d’un permis est obligatoire dès le 1er animal, tandis qu’en Flandre, le permis est obligatoire à partir de 30 spécimens.
A Bruxelles, en revanche, les NAC sont complètement interdits.
Toutefois, il semblerait qu’un grand nombre de propriétaires passent outre ces règlementations.
Arrêtons la cruauté envers les animaux et la planète
Animaux de laboratoire - La recherche
- Voir aussi: - Les tests - Argumentaire - IAMS
Les animaux sont utilisés comme modèles d’humains pour la recherche de traitements psychologiques, médicaux, maladies et blessures. Dans des recherches biomédicales, des scientifiques font des tentatives et évitent les différences naturelles entre les humains et d’autres animaux en les infectant de façon non naturelle avec des maladies d’humains dans l’espoir qu’ils en souffriront de la même façon que nous. Le fait que des scientifiques aient à créer des maladies sur des animaux indique que ces méthodes ne sont pas appropriées ni applicables dans l’étude de maladies et d'autres maux sur les humains.
En développant de nouvelles technologies génétiques, les chercheurs biomédicaux reconnaissent l’augmentation des occurrences de souffrance, du taux de mortalité élevé et d'autres conséquences négatives sur la santé de millions d’animaux utilisés. Des dizaines de milliers d’animaux, comme des porcs et des primates ont été tués pour essayer de produire des cellules, des organes et des tissus pour la transplantation sur les humains (xenotransplantation).
De plus, les animaux utilisés dans d’autres types de recherches souffrent également d’extrême angoisse physique et psychologique alors qu’ils sont intentionnellement brûlés et blessés (e.g. traumatisme à la moelle épinière et au cerveau), qu'ils sont utilisés comme modèles d’enfants brutalisés (e.g. privation maternelle), ou qu'ils sont forcés à devenir dépendant de drogues et d’alcool.
Voici des exemples concrets, illustrant la cruauté des tests de toxicité des pesticides sur les animaux de laboratoire. Pour le pyridate, un herbicide destiné aux cultures de maïs et de tomates, pour tuer les « mauvaises herbes », on a administré, par gavage, l'herbicide à des chiens pour déterminer la dose capable de faire mourir 50 % de ces animaux, après plus de deux semaines de souffrances.
Le test « DL50 » se fait sans anesthésie et sans contrôle de la douleur, afin d'éviter toute interférence causée par des médicaments. Au cours du test, on observe les signes d'empoisonnement aigu des animaux : douleurs extrêmes, gémissements, diarrhée, vomissements, convulsions, détresse respiratoire et... MORT.
Ce test est en rapport avec les pesticides,
mais tout produit cosmétique ( Yves rocher, l' Oréal...) ainsi que des médicaments
( SIDA par exemple ) sont eux aussi tester sur des animaux!!
Article premier |
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Liste des chiens susceptibles d'être dangereux
Les types de chiens susceptibles d'être dangereux sont répartis en deux catégories :
Relèvent de la 1ère catégorie les chiens non inscrits à un livre généalogique reconnu par le ministère de l'Agriculture et assimilables par leurs caractéristiques morphologiques aux chiens de races :
Relèvent de la 2ème catégorie les chiens suivants, inscrits au livre généalogique reconnu par le ministère de l'Agriculture :
Attention : la 2ème catégorie n'inclut pas les Staffordshire Bull Terriers, race plus petite et sans dangerosité avérée ;
Relèvent également de la seconde catégorie les chiens ressemblant aux chiens de race Rottweiler, qui ne sont pas inscrits à un livre généalogique reconnu par le ministre de l'agriculture.
Réglementation applicable aux chiens d'attaque exclusivement- Catégorie 1
Les chiens d'attaque ou de 1ère catégorie appartiennent à la liste des types de chiens susceptibles d'être dangereux. Certaines mesures concernent exclusivement ces chiens.
L'acquisition, la cession à titre gratuit ou onéreux, l'importation et l'introduction sur le territoire métropolitain, dans les départements d'outre-mer et dans la collectivité territoriale de Saint-Pierre-et-Miquelon sont interdites.
Toute infraction à cette mesure est punie d'une peine de six mois d'emprisonnement et de 15 000 EUR d'amende.
La stérilisation de ces animaux attestée par un certificat vétérinaire est obligatoire. Toute infraction à cette mesure est également punie d'une peine de six mois d'emprisonnement et de 15 000 EUR d'amende.
L'accès aux transports en commun, aux lieux publics, à l'exception de la voie publique, aux locaux ouverts au public ainsi que le stationnement dans les parties communes des immeubles collectifs sont interdits.
La détention peut être interdite dans les logements par les règlements de copropriété ou les contrats de location.
Sur la voie publique, dans les parties communes des immeubles collectifs, les chiens de première catégorie doivent être muselés et tenus en laisse par une personne majeure (disposition commune aux chiens de garde et de défense ou de deuxième catégorie).
En 2006 et 2007, de nouvelles mesures ont été prises :
· - en 2006, les patrouilles des services de police sur la voie publique ont été renforcées afin de constater et sanctionner tout manquement à la loi ;
· - en 2007, des pouvoirs supplémentaires ont été accordés au maire et, par défaut, au préfet :
· * placement, et éventuellement euthanasie, des chiens dangereux réputés présenter un danger grave et immédiat et dont les propriétaires ne respectent pas les précautions auxquelles ils doivent se conformer,
· * renforcement des sanctions en cas de défaut de déclaration (le maire, ou à défaut, le préfet peut mettre en demeure le propriétaire de procéder à la régularisation de la situation du chien dans un délai d'un mois sous réserve de placement, puis après un nouveau délai d'un mois ordonner sans délai son euthanasie),
* demande d'évaluation de comportement auprès d'un vétérinaire agréé.
Le propriétaire ou le détenteur du chien doit remplir, en permanence, les conditions suivantes: :
Les personnes qui ne remplissent pas les conditions ci-dessus et qui détiennent un chien dit d'attaque ou de garde et de défense risquent trois mois d'emprisonnement et 3 750 EUR d'amende.
NOUVELLES DISPOSITIONS RELATIVES A LA DETENTION DES CHIENS DE 1ère et 2ème CATEGORIE
La loi n°2008-582 du 20 Juin 2008 et le décret n°2008-897 du 4 Septembre 2008 ont modifié certains articles du code rural relatifs à la détention de chiens dangereux de première et deuxième catégorie.
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UN SITE A VOIR ASOLUMENT TRES BIEN EXPLIQUER
http://chien.ouest-atlantis.com/chien.html
L’obésité est une maladie. Il s’agit d’un excès de dépôt de tissu graisseux. Chez l’homme, l’obésité est évaluée à partir de l’indice de masse corporelle (IMCCM) avec :
IMCCM = poids en kg/taille en mètre au carré.
On parle d’obésité pour un IMC supérieur à 30, de pré-obésité de 25 à 30.
Chez le chien, il n’existe pas à ce jour de formule mathématique donnant le poids optimal pour une taille donnée. On connaît le poids moyen du chien adulte pour une race donnée, mais l’approche reste subjective. L’appréciation du poids et d’une éventuelle obésité est visuelle. (Voir plus bas le schéma des indices corporels chez le chien).
Suivant différentes études, 24 à 44% des chiens dans les pays occidentaux seraient obèses. Ils existent plusieurs facteurs de risque pouvant conduire à l’obésité chez le chien :
- la race : certaines races ont des métabolismes de base* moins élevés et nécessitent à taille égale des quantités énergétiques moindre.
Exemple du Labrador Retriever.
- la prédisposition génétique supposée dans certaines cohortes. Mais elle n’a pas encore été démontrée à ce jour.
- l'augmentation du risque avec l’âge du chien.
- l'augmentation du risque avec l’âge du propriétaire (sédentarité plus élevée, laxisme dans l’éducation).
- la sédentarité, manque d’exercice.
- l'alimentation trop énergétique, restes de repas, friandises.
- l'obésité chez le chiot.
- le sexe : les femelles ont un métabolisme de base* moins élevé que les mâles.
- la stérilisation : diminution de l’exercice physique, diminution du métabolisme de base* chez le mâle.
- les traitements contraceptifs chez la chienne.
- les maladies endocriniennes : diabète sucré, hypothyroïdie, hypercorticisme.
- la prise de certains médicaments : glucocorticoïdes, antiépileptiques.
* : métabolisme de base = fonctionnement organique minimum pour se maintenir en vie.
L’obésité chez le chien a des répercussions sur la santé et sur certaines maladies :
- Diminution de l’espérance de vie du chien. Cet effet a été démontré chez l’homme.
- Prédisposition aux maladies ostéo-articulaires : arthrose plus sévère, rupture du ligament croisé antérieur, fracture du condyle de l’humérus.
- Intolérance à l’effort.
- Troubles respiratoires.
- Augmentation de la fréquence des affections cardio-vasculaires.
- Risque de diabète augmenté par résistance à l’insuline. Ce n’est pas clairement établi.
- Résistance moins élevée vis-à-vis des infections.
- Augmentation du risque de difficultés à la mise-bas chez la chienne.
- Risque plus élevé lors d’anesthésie et complications opératoires et postopératoires plus fréquentes.
L’obésité chez le chien survient lorsque l’apport énergétique dans l’alimentation est supérieur aux besoins énergétiques de l’organisme.
Deux phases dans l’obésité sont reconnues chez le chien.
- Une première phase où l’apport énergétique est supérieur aux besoins. La masse graisseuse augmente et le chien prend du poids.
- Dans une deuxième phase, le chien diminue sa prise alimentaire et les apports énergétiques correspondent aux besoins. Le poids est stabilisé, mais est trop élevé. Phase où le chien est obèse et où les propriétaires disent qu’il ne mange presque rien.
Cette évaluation est plus difficile chez le chien car le poids optimal n’est pas connu. Seuls des standards pour les races pures sont disponibles.
Tableau 1 : Poids de référence pour plusieurs races de chien
Données issues de : Encyclopédie de la nutrition clinique canine. Aniwa SAS pour Royal Canin, Paris, 2006, p.22
Poids moyen chez le mâle en kg | Poids moyen chez la femelle en kg | |
---|---|---|
Petites races | ||
Chihuahua | 2 ± 0,6 | 1,5 ± 0,4 |
Yorkshire | 2,6 ± 0,5 | 2,3 ± 0,5 |
Spitz nain | 3,6 ± 0,8 | 2,5 ± 0,6 |
Lévrier italien | 4,1 ± 0,5 | 4,6 ± 0,1 |
Shi Tzu | 5,8 ± 1,3 | 5 ± 0,8 |
Caniche nain | 5,8 ± 1,4 | 5 ± 0,8 |
West Highland White Terrier | 7,5 ± 1,2 | 6,9 ± 0,6 |
Cairn Terrier | 8,1 ± 0,2 | 7,4 ± 1,2 |
Cavalier King Charles | 8,7 ± 1,5 | 7 ± 1,1 |
Teckel Standard | 9,2 ± 1,2 | 7,5 ± 1,8 |
Races moyennes | ||
Berger des Pyrénées | 12,8 ± 2,8 | 13,4 ± 3,8 |
Bouledogue français | 13 ± 1,6 | 11,3 ± 1,9 |
Cocker anglais | 13 ± 2,3 | 11,8 ± 1 |
Whippet | 13,9 ± 1,1 | 11,7 ± 0,7 |
Epagneul Breton | 17,9 ± 2,2 | 15,5 ± 1,5 |
Staffordshire Bull Terrier | 24 ± 1,1 | 21 ± 1,4 |
Bulldog anglais | 26 ± 4,3 | 22,4 ± 3,6 |
Colley | 23,9 ± 0,5 | 19,8 ± 2 |
Siberian Husky | 24 ± 0,9 | 18,5 ± 1 |
Shar Pey | 24,9 ± 1,7 | 18,4 ± 0,6 |
Grandes races | ||
Setter irlandais | 26,1 ± 1,9 | 25,5 ± 4,5 |
Berger Belge Malinois | 27,1 ± 4,5 | 23,2 ± 2 |
Braque Allemand | 28,5 ± 0,9 | 24,6 ± 2,3 |
Epagneul français | 29,4 ± 2,1 | 26,3 ± 3,6 |
Braque de Weimar | 33,6 ± 3,7 | 30,5 ± 4,3 |
Golden Retriever | 33,7 ± 3,4 | 30,4 ± 3,6 |
Boxer | 33,9 ± 3,5 | 28,8 ± 2,4 |
Labrador | 35,5 ± 4,5 | 30,7 ± 3,4 |
Berger Allemand | 35,9 ± 3,6 | 28,4 ± 2,7 |
Doberman | 39 ± 5,5 | 28,5 ± 5 |
Races géantes | ||
Rottweiler | 46,8 ± 4,8 | 39,7 ± 4,9 |
Bouvier Bernois | 59,9 ± 6,9 | 43,3 ± 6,5 |
Léonberg | 57 ± 6,4 | 49,9 ± 6,8 |
Dogue de Bordeaux | 58,6 ± 7,3 | 46,8 ± 7,5 |
Bull Mastiff | 58,8 ± 7,5 | 47,7 ± 7,4 |
Irish Wolfhound | 63,1 ± 1,4 | 54,3 ± 4,9 |
Terre-Neuve | 63,5 ± 6,2 | 51,1 ± 8,6 |
Dogue Allemand | 70,5 ± 8,2 | 56,6 ± 7,1 |
Saint Bernard | 81,5 ± 7,2 | 61 ± 8,9 |
Mastiff | 87 ± 10,5 | 71,6 ± 9,2 |
Aujourd’hui des indices corporels sont utilisés pour apprécier la masse graisseuse chez le chien.
Tableau 2 : indices corporels en 5 points.
Ces indices sont subjectifs. Ils se basent sur la visualisation et la palpation de certains reliefs osseux, la visualisation de dépôt graisseux, la silhouette du chien. On considère que la surcharge pondérale augmente de 10% par demi-point supérieur à 3 (3 étant l’indice corporel pour un poids idéal).
Données issues de : Encyclopédie de la nutrition clinique canine. Aniwa SAS pour Royal Canin, Paris, 2006, p.23
Indice 1 : très maigre. Côtes, colonne vertébrale, os du bassin facilement visibles. Perte évidente masse musculaire. Pas de graisse palpable sur la cage thoracique. |
Indice 2 : maigre. Côtes, sommets des vertèbres, os du bassin visibles. Ceinture abdominale évidente. Pas de graisse palpable sur la cage thoracique. |
Indice 3 : idéal. Côte, colonne vertébrale non visibles, mais facilement palpables. Ceinture abdominale évidente. Mince couche de graisse palpable sur la cage thoracique. |
Indice 4 : excès de poids. Côtes, colonne vertébrale palpables avec difficultés. Ceinture abdominale absente. Dépôt graisseux évident sur la colonne vertébrale et la base de la queue. |
Indice 5 : obésité maladive. Dépôts graisseux massifs sur le thorax, la colonne vertébrale et la base de la queue. Distension abdominale évidente. |
Le traitement de l’obésité chez le chien est un traitement diététique : le régime hypocalorique.
Le but est de restreindre l’apport énergétique alimentaire pour que le chien puisse dans ses réserves graisseuses. Le besoin énergétique à apporter est calculé en fonction : du poids objectif à atteindre, du facteur racial, du facteur physiologique (stérilisation, âge…), de la coexistence d’autres maladies associées (diabète).
Ce calcul doit être fait par un vétérinaire. En ce qui concerne le choix de l’aliment de régime pour chien , il faut un aliment peu énergétique mais adapté pour éviter toute carence (acides aminés essentiels, protéines, vitamines, minéraux, acides gras essentiels) et au volume suffisant pour donner une sensation de satiété.
La réduction en quantité de l’aliment habituellement consommé est contre-indiquée pour un régime : carences, changement du comportement de l’animal suite à la privation de nourriture.
De nombreux industriels proposent des aliments hypocaloriques pour chiens qui sont bien adaptés : Teneurs en graisses diminuée mais apport des acides gras essentiels, teneur en fibres alimentaires augmentée.
Avantages : diminution de la densité énergétique de l’aliment, retard de la vidange gastrique, augmentation du volume alimentaire pour les fibres insolubles, effet de satiété quand elles représentent plus de 20% de la matière sèche de l’aliment.
Quelques inconvénients : augmentation de la fréquence et de la quantité de selles, flatulences, diminution de l’appétence.Teneur en protéines augmentée : apport des acides aminés essentiels, préservation de la masse musculaire, pouvoir de satiété documentée chez l’homme, appétence.Teneur augmentée en minéraux, vitamines, oligo-éléments pour éviter les carences.
Dans tous les cas, la prise en charge doit être accompagnée par le vétérinaire : estimation du poids objectif à atteindre, mise en place du rationnement, choix de l’aliment.
Au début du régime, une transition alimentaire progressive sur 15 jours avec l’ancien aliment est nécessaire pour éviter les troubles digestifs ou un refus de l’aliment. L’idéal est ensuite de fractionner la ration quotidienne en 3 à 4 repas à heure fixe (au minimum deux repas).
Pour que le régime soit efficace, il ne faut rien donner en dehors des repas. Quand il y a plusieurs animaux, les repas doivent être séparés.
Voir les différents aliments disponibles pour faire maigrir mon chien.
L’exercice doit être favorisé (sauf atteinte ostéo-articulaire nécessitant du repos) : jeu, marche rapide… La durée de l’exercice est progressivement augmentée.
Durant toute la période du régime et après le régime, le suivi doit être continu pour éviter une rechute. Lors du régime, une pesée hebdomadaire du chien est conseillée, ainsi qu’un contrôle vétérinaire mensuel pour réadapter au besoin le rationnement.
Après le régime, une pesée mensuelle est conseillée, ainsi qu’une évaluation régulière par le vétérinaire pour l’attribution d’une ration alimentaire permettant de stabiliser le poids.
Les causes de rechute sont nombreuses : laxisme ou non modifications des habitudes du propriétaire autour du repas du chien (reprise des friandises, arrêt de la pesée de la ration quotidienne, restes de table…), absence d’exercice physique, changement d’aliment sans adapter la quantité, maladie…
Remarque
Le traitement médical comme il peut exister en médecine humaine est à ce jour à proscrire. Il n’y a pas a priori d’étude à ce jour sur leur innocuité chez le chien.
Par ailleurs, l’éducation du propriétaire sur la gestion de l’alimentation de son animal est l’élément principal de la réussite d’un régime. Les traitements chirurgicaux ne sont également pas appliqués au chien à ce jour.
BIBLIOGRAPHIE DIEZ M, NGUYEN P. Obésité : épidémiologie, physiopathologie et prise en charge du chien obèse. Dans : Encyclopédie de la nutrition clinique canine. Aniwa SAS pour Royal Canin, Paris, 2006, p.2-53.
Qu'est ce que l'obésité canine ?
L’obésité est une maladie. Il s’agit d’un excès de dépôt de tissu graisseux. Chez l’homme, l’obésité est évaluée à partir de l’indice de masse corporelle (IMCCM) avec :
IMCCM = poids en kg/taille en mètre au carré.
On parle d’obésité pour un IMC supérieur à 30, de pré-obésité de 25 à 30.
Chez le chien, il n’existe pas à ce jour de formule mathématique donnant le poids optimal pour une taille donnée. On connaît le poids moyen du chien adulte pour une race donnée, mais l’approche reste subjective. L’appréciation du poids et d’une éventuelle obésité est visuelle. (Voir plus bas le schéma des indices corporels chez le chien).
Épidémiologie
Suivant différentes études, 24 à 44% des chiens dans les pays occidentaux seraient obèses. Ils existent plusieurs facteurs de risque pouvant conduire à l’obésité chez le chien :
- la race : certaines races ont des métabolismes de base* moins élevés et nécessitent à taille égale des quantités énergétiques moindre.
Exemple du Labrador Retriever.
- la prédisposition génétique supposée dans certaines cohortes. Mais elle n’a pas encore été démontrée à ce jour.
- l'augmentation du risque avec l’âge du chien.
- l'augmentation du risque avec l’âge du propriétaire (sédentarité plus élevée, laxisme dans l’éducation).
- la sédentarité, manque d’exercice.
- l'alimentation trop énergétique, restes de repas, friandises.
- l'obésité chez le chiot.
- le sexe : les femelles ont un métabolisme de base* moins élevé que les mâles.
- la stérilisation : diminution de l’exercice physique, diminution du métabolisme de base* chez le mâle.
- les traitements contraceptifs chez la chienne.
- les maladies endocriniennes : diabète sucré, hypothyroïdie, hypercorticisme.
- la prise de certains médicaments : glucocorticoïdes, antiépileptiques.
* : métabolisme de base = fonctionnement organique minimum pour se maintenir en vie.
Les maladies associées à l'obésité canine
L’obésité chez le chien a des répercussions sur la santé et sur certaines maladies :
- Diminution de l’espérance de vie du chien. Cet effet a été démontré chez l’homme.
- Prédisposition aux maladies ostéo-articulaires : arthrose plus sévère, rupture du ligament croisé antérieur, fracture du condyle de l’humérus.
- Intolérance à l’effort.
- Troubles respiratoires.
- Augmentation de la fréquence des affections cardio-vasculaires.
- Risque de diabète augmenté par résistance à l’insuline. Ce n’est pas clairement établi.
- Résistance moins élevée vis-à-vis des infections.
- Augmentation du risque de difficultés à la mise-bas chez la chienne.
- Risque plus élevé lors d’anesthésie et complications opératoires et postopératoires plus fréquentes.
Le mécanisme d'apparition de l'obésité canine
L’obésité chez le chien survient lorsque l’apport énergétique dans l’alimentation est supérieur aux besoins énergétiques de l’organisme.
Deux phases dans l’obésité sont reconnues chez le chien.
- Une première phase où l’apport énergétique est supérieur aux besoins. La masse graisseuse augmente et le chien prend du poids.
- Dans une deuxième phase, le chien diminue sa prise alimentaire et les apports énergétiques correspondent aux besoins. Le poids est stabilisé, mais est trop élevé. Phase où le chien est obèse et où les propriétaires disent qu’il ne mange presque rien.
L'évaluation de l'obésité chez le chien : Quand dois je considérer que mon chien est obèse ?
Cette évaluation est plus difficile chez le chien car le poids optimal n’est pas connu. Seuls des standards pour les races pures sont disponibles.
Tableau 1 : Poids de référence pour plusieurs races de chien
Données issues de : Encyclopédie de la nutrition clinique canine. Aniwa SAS pour Royal Canin, Paris, 2006, p.22
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